Il a fait son entrée avec l’Alliance des Forces de Libérations, AFDL un certain 17 mai 1997 pour libérer la République Démocratique du Congo jadis Zaïre de l’emprise de la dictature qui lui a été infligé au peuple congolais, zaïrois de l’époque pendant 32 ans.
Lui, c’est feu Laurent Désiré Kabila dit «Mzee», le président qui a succédé à Mobutu seseko. Kuku ngwendo wazabanga. «Mzee», comme l’appelaient affectueusement ses siens signifie en français «Père» aurait été assassiné par un de ces soldats kadogo, commis à sa garde rapproché.
Selon l’histoire, c’était aux environs de 13h30 que la population environnante de Kintambo-Magasin, à Kinshasa non loin du palais de marbre où se trouvait le Bureau présidentiel de Mzee avait entendu les crépitements de 3 coups de bal. Un crépitement qui avait causé une débandade totale.
Les circonstances claires de ce drame restent jusqu’alors peu inconnu. Le commanditaire de l’assassinat de Mzee fait encore l’objet des enquêtes depuis aujourd’hui 17 ans que cette tragédie a été commise.
Laurent Désiré Kabila qui venait à peine de libérer les peuples congolais du joug dictatorial de Mobutu, avait déglacé la classe politique en établissant une politique axée sur l’intérêt du peuple. Laquelle démarche, a soutenu certains, aurait été à la base de son assassinat puisque les occidentaux avaient constaté que leurs intérêts était largement en péril face à cet homme qui mettait en avant le patriotisme.
«Ne jamais trahir le Congo», cette phrase magique qu’aucun congolais n’a oublié malgré le temps qui s’est écoulé, restera gravé dans les mémoires autant que le second slogan je cite «Prenons-nous en charge», Ces 2 slogans clés que Laurent D. Kabila de son vivant a légué comme héritages.
Blaise PUALA
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