La coordination de la société civile de la ville de Beni exige encore une fois l’évaluation des opérations militaires lancées contre les présumés rebelles des Forces démocratiques alliées-ADF, écumant depuis plusieurs années l’ensemble de Beni, au Nord-Kivu, à l’Est de la RD-Congo.
Cette demande intervient après les tueries de 17 civils les jeudi et vendredi derniers dont 12 à Mayangose et 5 autres à Rwangoma, l’un des quartiers de la ville de Beni.
« Nous pensons que les autorités politico-administratives et militaires doivent réfléchir et évaluer les opérations militaires pour que nous puissions voir la situation redevenir calme, et que tout le monde vaque librement à ses occupations », a déclaré ce samedi 8 décembre le vice-président des forces vives de la ville de Beni, Kizito Bin Hangi.
A en croire cette autorité civile, la dégradation du climat sécuritaire dans les entités de Beni impacte négativement aux activités politiques des candidats durant cette période de campagne électorale au pays.
Au même moment, Kizito Bin Hangi invite l’armée gouvernementale et surtout le commandement du secteur opérationnel Sokola 1 Grand-Nord de renforcer des dispositifs sécuritaires autour ainsi que dans les entités périphériques de la ville de Beni, afin que les acteurs politiques rencontrent aisément leurs potentiels électeurs aux scrutins censés se tenir le 23 décembre en RDCongo, selon la commission électorale nationale indépendante-Ceni.
Djiress BALOKI (Grand Nord)
