RDC : chambardement dans la reprise des cours chez les catholiques

 
Après les vacances de Noël et de nouvel an, c’est ce lundi 08 janvier 2018 que les élèves devaient reprendre le chemin de l’école selon le programme établit par le calendrier scolaire.
Seulement, un embrouillement sans nom a envahi les esprits naissant d’une part du deuil national de deux jours décrété par le gouvernement RD-congolais suite aux morts qu’à causé la pluie diluvienne qui s’est abattue le jeudi dernier et d’autre part par la terrible rumeur qui a circulé comme quoi, suite à la marche du 31 décembre 2017 très réprimandée par le gouvernement et qui a causé des pertes en vies humaines, l’église catholique, pour exprimer son mécontentement, aurait prévu de mettre une pause à toutes ses institutions à savoir écoles, hôpitaux et autres faisant parti de son ressort.
A Kinshasa par exemple, le Lycée Bolingani était approximativement désert. Seule une dizaine d’élèves était visible dans une salle de classe de cette école des sœurs franciscaines située dans la commune de Kintambo.
« La confusion entretenue par des medias sociaux ont contraint beaucoup de parents à garder leurs enfants à la maison. Ceux des élèves qui ont fait le déplacement ont vite rebroussé chemin » : a renchérit un responsable de l’EP 1 Bolingani.
Au collège Saint Joseph Elikya dans la commune de la Gombe, situé à quelques mètres de la place de la gare centrale, cet édifice scolaire catholique pourtant réputé pour sa rigueur n’a pu recevoir que la moitié de ses écoliers.
Sur les 1.300 élèves que compte cet établissement, seuls 700 élèves ont été présents. Le drapeau était en berne ; la crainte des parents d’envoyer leurs enfants à l’école était à la base de cette situation de confusion où d’aucuns pensaient à une journée fériée.
Pour le Recteur du collège saint Joseph, l’abbé Denis Liaki Ambele, le gouvernement devrait clairement expliquer dans son communiqué que les deux jours de deuil national décrétés ne signifiait pas jours fériés. Ce qui aurait évité toute confusion. L’abbé préfet a catégoriquement refusé de prêter oreille à toute sorte de rumeur.
Au Lycée Motema Mpiko dans la commune de Kasa-vubu par contre, la rumeur n’a pas produit d’effets. Même constat au lycée Kabambare dans la commune de Kinshasa où les élèves et enseignants étaient favorablement au rendez-vous.
L’un des responsables du Lycée Motema Mpiko, visiblement très ragaillardi, a ouvertement, confié à l’équipe du Journal des Nations que son établissement n’a reçu aucune instruction de l’Eglise catholique suspendant les enseignements. Fausse alerte !
Blaise Puala

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