Quatorze civils et quatre militaires tués ainsi que des blessés enregistrés de deux côtés, bilan encore provisoire d’une incursion des présumés rebelles des Forces démocratiques alliées -ADF- aux heures vespérales de samedi 22 septembre dans la ville de Beni, au Nord-Kivu.
A cet effet, la Coordination urbaine de la société civile de Beni-ville présente ses sincères condoléances aux familles victimes de cette barbarie. Kizito Bin Hangi, président ad intérim de la structure citoyenne condamne ainsi le laxisme du gouvernement RD-congolais ainsi que ses partenaires dans le traitement de la situation sécuritaire sur l’ensemble de Beni.
«La situation qui se passe actuellement à Beni avec des attaques à répétition de ces présumés ADF, c’est une honte pour le gouvernement RD-congolais, mais également pour les Nations unies à travers la Monusco qui sont présents à Beni», a scruté cette personnalité civile.
Cette honte s’explique du fait que, je cite:« les forces armées de la RD-Congo et la Monusco qui devraient attaquer l’ennemi, mais c’est ce dernier qui le fait en premier lieu, en causant ainsi des dégâts énormes, entre autres mort d’hommes et le pillage des biens de la population », fin de citation.
Des sources locales rapportent que l’ennemi serait venu de Mayangose, en territoire de Beni, en déviant toutes les positions de l’armée régulière avant de passer par la concession de l’église catholique de la paroisse Saint Gustave de Païda, pour atteindre le centre ville au niveau de l’endroit appelé Mupanda. «Là-bas, ils ont commencé à tirer à bout portant sur les civils», témoignent-t-elles.
Djiress BALOKI depuis Butembo
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