Santé : plus de 10 pays africains s’engagent à mener une lutte collective pour vaincre l’épidémie de Mpox

Les ministres de la Santé de la République Démocratique du Congo, de l’Angola, du Bénin, du Burundi, du Cameroun, de la République Centrafricaine, du Congo, du Gabon, du Ghana, du Libéria, du Nigeria, de l’Ouganda et leurs partenaires se disent très préoccupés de la montée vertigineuse des cas de contamination et de décès liés à l’épidémie de variole du singe appelée également « mpox » dans leurs pays.

Ils ont haussé le ton dans un communiqué de presse à l’issue de la réunion-régionale- d’urgence- de haut niveau- sur Mpox-en-afrique du 13 avril 2024 à Kinshasa, capitale de la RDC.

Dans le document consulté par Journaldesnations.net, les ministres de la santé alertent  »sur la dynamique de transmission, le taux de mortalité élevé et la transmissibilité du virus de la variole du singe, ainsi que par la morbidité, la mortalité dans de nombreux pays d’Afrique centrale et occidentale ».

Une flambée qui n’épargne jusque-là d’autres Etats non encore touchés. Une crainte motivée suite à « des limitations liées à l’accès et à l’acquisition de contre-mesures médicales, y compris les diagnostics, les traitements, les vaccins et autres outils de détection précoce, de vérification, de soins, de traitement et de prévention », écrivent-t-ils.

Pour eux, la menace de ladite épidémie pour la santé et la sécurité économique des populations des régions d’Afrique centrale et de l’Ouest nécessite des actions collectives pour une riposte efficace en faveur des tous les États membres de l’Union africaine. Ils proposent par exemple : « une forte concentration nationale sur les interventions globales recommandées ».

Il s’agit entre autres de la « surveillance, recherche des contacts, engagement communautaire, vaccination et recherche ciblée », lit-on dans le communiqué. Au-delà de ces actions, ils promettent « le partage d’informations sur les menaces potentielles à la sécurité sanitaire survenant dans les zones touchées par des épidémies de mpox, également, ajoutent-t-ils : « surveiller les mouvements de personnes, d’animaux et de marchandises à travers les frontières nationales conformément au Règlement sanitaire international (2005) ».

Africa CDC, l’OMS, l’UNICEF, US CDC, USAID, CEPI, Wellcome Trust, GAVI sont comptés parmi tant des partenaires techniques et financiers qui soutiennent la réponse au mpox, y compris la collaboration transfrontalière entre les pays voisins touchés et à risque.

Djiress Baloki/JDN-Nord-Kivu