Sur hautes instructions de sa majesté le Roi, 200 ressortissants marocains évacués du Soudan


Au Soudan, les violences qui ont éclaté depuis le 15 avril 2023 créent une situation alarmante. Sa majesté le roi du Maroc, Mohammed VI suit de très près le déroulement des événements au Soudan. Face à la détérioration de la situation, Sa Majesté, le roi Mohammed VI a donné ses hautes instructions pour assurer le retour des ressortissants marocains vivant dans ce pays. Ces hautes instructions royales ont été exécutées à la lettre.


Les services de l’ambassade du Maroc au Soudan ont, dans une première phase, organisé une caravane terrestre pour 200 ressortissants marocains établis au Soudan ou dont la présence dans ce pays a coïncidé avec cette conjoncture intérieure difficile. Partie de Khartoum cette caravane est arrivée ce lundi soir en toute sécurité dans la ville de Port-Soudan.

Auparavant, à Addis-Abeba devant le Conseil de paix et de sécurité (CPS) de l’Union africaine (UA), le Maroc avait appelé, à l’arrêt immédiat des hostilités et à la reprise du dialogue en faveur d’une paix et une stabilité durables au Soudan.

Fermeture des plusieurs ambassades

Samedi 22 avril, l’Arabie saoudite avait évacué du Soudan 91 citoyens saoudiens et environ 66 ressortissants de 12 autres pays vers le port de Jeddah. Les Etats-Unis ont fait de même. Ils ont évacué au moyen d’une opération héliportée leur ambassade à Khartoum. Information confirmée par un communiqué publié samedi soir, heure de Washington.

Le président américain Joe Biden avait annoncé plus tôt que l’armée avait «mené une opération pour extraire le personnel du gouvernement américain de Khartoum».



La France a emboîté les pas aux autres pays ce dimanche avec l’évacuation de ses ressortissants.

Par ailleurs, au Soudan, l’armée avait annoncé avoir «accepté un cessez-le-feu de trois jours» pour l’Aïd al-Fitr, la fête musulmane qui marque la fin du mois de jeûne sacré du ramadan. Mais l’armée et les FSR n’ont pas respecté leurs engagements.

Les affrontements opposent l’armée du général Abdel Fattah al-Burhane, dirigeant de facto du Soudan depuis le putsch de 2021, contre son adjoint devenu rival, le général Mohamed Hamdane Daglo. Ce dernier commande les Forces de soutien rapide (FSR), des paramilitaires redoutés.

Christiane EKAMBO