Le Test national de sélection et d’orientation scolaire et professionnelle (TENASOSP) édition 2025 bat un nouveau record de participation. Au total, 1 590 471 élèves à travers toute la République démocratique du Congo prennent part à ces épreuves cruciales pour leur avenir éducatif et professionnel. Parmi eux, 47 % sont des filles, un chiffre salué comme un progrès majeur dans la lutte pour l’égalité des chances à l’école.

Une hausse notable du nombre de filles
La ministre de l’Éducation nationale, Raïssa Malu, qui a officiellement lancé ces épreuves, s’est réjouie de l’augmentation significative de la participation féminine. En effet, le nombre de filles candidates est passé de 722 893 en 2024 à 749 157 en 2025, soit une progression de plus de 26 000 élèves en une année.

« Cette dynamique traduit les efforts conjoints du gouvernement et des partenaires éducatifs pour renforcer l’inclusion des filles dans le système scolaire », a déclaré la ministre.
Le TENASOSP remplit deux missions essentielles à savoir: Évaluer les acquis scolaires des élèves à la fin de leurs études de base (cycle terminal du secondaire), et les orienter vers les filières du cycle secondaire (humanités) les plus en phase avec leurs aptitudes, mais aussi avec les besoins de développement du pays.
À travers cette évaluation, le ministère entend lutter contre l’orientation par défaut et promouvoir des parcours scolaires porteurs d’avenir, tant pour les jeunes que pour la nation.
Raïssa Malu a lancé un appel fort aux filles : « oser les filières scientifiques et techniques, encore trop souvent boudées par les jeunes filles, malgré leur potentiel stratégique pour l’avenir professionnel et le développement national« .
« Les sciences, les mathématiques, l’agriculture, les nouvelles technologies, l’ingénierie… sont autant de domaines où les filles ont toute leur place. Le Congo a besoin de leurs talents », a insisté la ministre.
Enfin, la ministre a exhorté les parents, enseignants et éducateurs à encourager la diversité des choix professionnels, au-delà des stéréotypes de genre encore tenaces dans certaines communautés.
« L’orientation scolaire doit s’appuyer sur les compétences et les aspirations des élèves, filles comme garçons. Il en va de l’épanouissement personnel de chacun et de l’avenir collectif du pays », a-t-elle conclu.
Keren MAWETE