USA: la démission de Nikki Haley n’était pas imprévisible


« Elle m’a dit il y a environ six mois (…) qu’elle souhaitait prendre une pause », révèle le Président Trump.
C’est ce mardi 09 octobre 2018 que l’ambassadrice des États-Unis aux Nations-Unies, Nikki Haley a déposé sa démission à la Maison Blanche. Le président Donald Trump a confirmé cette démission de son ambassadrice aux Nations unies en précisant qu’elle quitterait ses fonctions d’ici la fin de l’année.
« Elle a fait un travail fantastique », a déclaré M. Trump alors qu’il recevait Mme Haley à la Maison Blanche.
Le président américain a toutefois précisé que son ambassadrice à l’ONU partirait « à la fin de l’année ».
Mme Haley de son côté a assuré qu’elle ne serait pas candidate à l’élection présidentielle de 2020, alors que les ambitions qui lui sont prêtées font l’objet de nombreuses rumeurs.
Le président Trump avait choisi la jeune gouverneure de Caroline du Sud, Nikki Haley, pour devenir la prochaine ambassadrice américaine auprès des Nations unies, le 23 novembre 2016.
Nikki Haley, 44 ans, fille d’immigrants originaires d’Inde, était devenue la première femme nommée dans l’administration de Donald Trump.
Etoile montante du parti républicain, elle a succédé à Samantha Power au poste d’ambassadrice à l’ONU.
Durant la dernière présidentielle, Mme Haley avait soutenu dans un premier temps le candidat Marco Rubio lors de la primaire républicaine. Elle a toutefois souligné avoir voté pour Donald Trump à la présidentielle, même si ce n’était pas à l’origine son premier choix.
« Je ne vais pas prétendre que j’ai toujours été la première supportrice du président élu, mais j’ai voté pour lui et j’ai été absolument ravie de le voir gagner », a-t-elle notamment déclaré récemment.

Journal des Nations

Laisser un commentaire