Uvira: Fusillade de deux jeunes, activités paralysées et la NSCC condamne le comportement des policiers

Les habitants de la ville d’Uvira se sont réveillés sous une vive tension le mercredi 08 juin 2022. À la base, des jeunes en colère ont barricadé la route après que deux jeunes aient été tués par balles et quatre autres blessées lors des accrochages avec la police le mardi 07 juin.

Une vue des jeunes à Uvira en signe de protestation contre la tuerie  la de deux jeunes par les agents de service de l’ordre

La Nouvelle société civile congolaise( NSCC)/Uvira condamne le comportement malsain des éléments de la police nationale congolaise (PNC) qui a ouvert le feu sur la population. La foule a attrapé deux voleurs qu’elle voulait déférer devant les instances judiciaires lorsque les policiers les ont intercepté voulant récupérer ces jeunes.

André Byadunia, président de la NSCC/Uvira rapporte que pendant les altercations un policier a ouvert le feu sur Cinq civils dans la commune de Kalundu. Quatre jeunes ont été blessés et un autre a succombé après avoir reçu une balle dans le dos dans les après midi du mardi. La situation est revenu au calme. Arrivée aux environs de 22h30′ le même jour sur avenue Uvira dans commune de Mulongwe, un jeune s’est bagarré avec un policier et ce dernier a tiré sur lui. C’est ainsi qu’il est mort sur le champ.

 » Nous sommes entrain de tenter une rencontre avec le colonel et le maire de la ville pour avoir un concensus afin que ces policiers criminels soient déféré devant la justice, au besoin même qu’il y ai un procès en flagrance pour qu’ils soient jugés », a déclaré André Byadunia

Et de poursuivre : « Sincèrement comme acteur de la société civile, nous sommes entrain de demander à ce que les militaires venus de Kinshasa qui ont été amené ici à Uvira depuis maintenant trois mois soient relevés parcequ’ils ont la gâchette facile, ils tirent n’importe comment et n’importe quand, il suffit seulement qu’il y ait une petite dispute entre vous et eux ».

Sur la même lancée, André Byadunia insiste : »Ils ne peuvent pas sécuriser la population s’ils continuent avec ce comportement. C’est pourquoi, nous demandons qu’ils soient permuté soit dans les moyens et hauts plateaux pour qu’ils affrontent ces groupes armés ».

Signalons que la situation est resté tendue et plusieurs activités ont été paralysées toute la journée dans la ville d’Uvira et sur la route nationale numéro 5. Les jeunes ont mis des barricades sur les routes empêchant ainsi les gens de vaquer paisiblement à leurs occupations.

Justine NTAMWENGE/journaldesnations.net