Le renforcement du pouvoir économique de la femme est un des leviers pour le développement durable. Fort de cette vision, le ministère du genre, enfant et famille ne cesse de mobiliser la femme pour une participation économique effective.
En collaboration avec la fondation Vodacom Congo, une délégation des points focaux Genre des différents ministères et structures non étatiques a fait une descente à Kikonka dans la province du Kongo central, afin de palper du doigt les réalisations de l’ONG Levain de Masse qui encadre la femme rurale.
Un accueille chaleureux avait été réservé à la délégation d’une trentaine des points focaux Genre venus de Kinshasa. » Si les femmes qui représentent pourtant la moitié de la population avaient assez des ressources financières, la RD-Congo serait au diapason du développement », a déclaré de prime abord, Esther Kamwanya, présidente du groupe de travail autonomisation de la femme, chef de la délégation.
Dans son mot de circonstance, elle a dit que les femmes rurales sont au centre du développement en tant que force productrice. Elle les a invité également à s’impliquer dans la lutte contre le changement climatique en mettant l’environnement au centre de leurs préoccupations.
De son côté, le représentant de l’ambassade de Belgique et membre de la présidence du groupe de travail autonomisation, Celio Mayemba a loué le travail abattu par cette ONG pour le renforcement des capacités de la femme dans les actions de développement.
Au cours de son mot de bienvenu, la présidente de l’ONG Levain de Masse, Mandiangu a souligné que son association œuvre dans la promotion de la femme rurale à travers l’alphabétisation, l’agriculture et la transformation agro-alimentaire. « L’ONG possède également un centre de récupération des filles violées et délaissées. Ces dernières sont hébergées au centre d’accueil », a-t-elle renchérit.
La responsable de Levain de Masse a remercié l’initiative de ce ministère en charge du Genre et a épinglé les défis auxquels font face les femmes en milieu rural, à savoir l’inaccessibilité des routes pour acheminer les produits agricoles vers les points de distribution, le manque des outils performants pour les travaux champêtres.
De son côté, la représentante de la directrice de la fondation Vodacom Congo, Annie Mubiala a invité les femmes de cette contrée à être connectées au réseau de communication pour faciliter et promouvoir les échanges commerciaux.
Elle a suggéré la création par la fondation Vodacom Congo d’une plateforme de communication pour les femmes de la province du Kongo central.
Après la séance de travail avec les membres de l’ONG, la délégation a fait la visite des champs de manioc, des locaux du centre et du point de vente des boissons locales ( à base de d’oseille, gingimbre et fruit de la passion). L’ONG de madame Mandiangu est membre du réseau de la femme rurale-Refed- au sein du Comité national pour le développement de la femme-CONAFED-.
Par Christiane EKAMBO