Toutes les femmes du monde sont invitées à préserver leurs valeurs, quelles que soient les circonstances, afin de pouvoir s’épanouir et émerger tout autant que les hommes dans leur vie.
Gloriette Tumbi, l’une des intervenantes, a lancé cet appel lors d’une conférence-débat organisée par le Complexe scolaire Jean-Martin Moye, situé dans la commune de Nzinda. Cette rencontre s’est tenue à l’occasion de la journée internationale des droits des femmes, célébrée chaque 8 mars.
« Que doit faire une femme pour garder ses valeurs ? », tel était le thème central de cette conférence qui a réuni plusieurs couches de la société.
« Les valeurs que toute femme doit préserver sont nombreuses. Parmi elles, on peut citer la prière, la beauté, le respect, la virginité, l’intelligence, la sagesse, la soumission, le courage, la sincérité, la détermination, l’éducation, la discrétion, la tendresse, etc. », a déclaré Tumbi.
À la question de savoir comment la femme peut préserver toutes ces valeurs, l’oratrice a expliqué que la femme de valeur doit se fixer une discipline et des principes à respecter rigoureusement.
Les organisateurs de cette conférence ont choisi ce thème précis, car ils ont observé que plus de 50 % des femmes en République Démocratique du Congo, et particulièrement à Kikwit, ont perdu leurs valeurs en raison du contexte actuel, marqué par une pauvreté extrême et des pratiques contraires à la bonne moralité.
L’oratrice du jour a également profité de l’occasion pour dresser un tableau comparatif entre la femme des années ancestrales et celle de l’époque moderne.
Badylon KAWANDA BAKIMAN
