Au Kasaï, cette journée a été marquée par des célébrations distinctes, en raison de la division persistante au sein du parti au pouvoir.
Du côté de Donat Muamba Mutombo, fédéral du parti, une commémoration a eu lieu à la paroisse Saint-Antoine de Kele.
Dans son allocution lors de cette célébration, Donat Muamba a évoqué cette division en accusant les autorités provinciales d’être à l’origine de la scission du parti.
« Le parti politique Union pour la Démocratie et le Progrès Social n’est pas divisé. Ce que vous voyez n’est que le résultat de la mauvaise politique des autorités provinciales, qui ont instauré une stratégie de diviser pour régner, dans le but de servir leurs intérêts égoïstes. Je suis le seul à détenir la légitimité du parti. Ceux qui prétendent être fédéraux ne sont que le produit de ces mauvais politiciens », a-t-il insisté.
Il a affirmé que l’UDPS n’était pas divisée, mais que les divisions résultaient d’une « mauvaise politique » des autorités provinciales. Il a également contesté la légitimité des autres leaders autoproclamés du parti.
L’abbé Kalambayi Nsumbu, lors de sa prédication, a condamné la rencontre entre des représentants des églises protestantes et la CENCO avec les agresseurs du pays. Il a critiqué l’idée d’un dialogue avec ces agresseurs et leur intégration dans la vie politique.
La manifestation s’est terminée dans une ambiance festive, avec des photos de famille et un cocktail à la permanence du parti à Tshikapa.
Pour rappel, cette même fédération de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social a eu trois présidents fédéraux depuis les élections des gouverneurs et des sénateurs.
Marcel Mbombo/Kasaï