Face à la montée alarmante des fausses informations et des discours haineux, l’Association Congolaise des Femmes Journalistes de la Presse Écrite (ACOFEPE) a initié une action d’envergure. Lors de la première Conférence en ligne des Femmes des Médias, organisée ce samedi 1er mars, l’association a annoncé la rédaction d’une Charte de Bonne Conduite visant à encadrer l’éthique journalistique en période de crise.
Cette charte ambitionne d’instaurer une communication responsable et d’impliquer les femmes journalistes en tant qu’actrices majeures de la paix et garantes d’une information équilibrée. « La désinformation est un véritable fléau qui menace la cohésion sociale. Il est de notre devoir, en tant que professionnelles des médias, de contrer cette menace », a souligné Grâce Israëlla Mambu Kangundu Ngyke, présidente de l’ACOFEPE.
Pour assurer le suivi de cette initiative, un groupe de travail dirigé par Christiane Ekambo, Secrétaire générale de l’Union de la Presse Francophone de la section RDC et figure emblématique de la presse écrite congolaise, a été mis en place. Il réunira des volontaires issues des médias et de la société civile, prêtes à s’engager activement contre la propagation des fausses informations.
Le CAFCO assurera le secrétariat de cette initiative, tandis que l’ACOFEPE en garantira la supervision.
À travers cette démarche, l’ACOFEPE réaffirme son engagement en faveur d’un journalisme éthique et responsable, au service de la paix et de la vérité.
Keren MAWETE